jeudi 7 juillet 2016

Derniers MSR et RS

Mes derniers Monthly Sales Reports :

Février 2016 : 4 livres vendus
Mars 2016 : 8 livres vendus
Avril 2016 : 9 livres vendus

Mes derniers Royalty Statements :

Mai 2016 (donc pour février 2016) : 4 livres vendus, pour un total à toucher de  0,83€
Juin 2016 (donc pour mars 2016) : 8 livres vendus, pour un total de 2,16€, qui s'ajoutent aux sommes précédentes.

J'ai donc maintenant un total de 6,64$ en attente de paiement, puisque j'avais atteint le seuil des 10$ en mars et qu'ils m'ont été versés, je dois maintenant attendre à nouveau d'atteindre les 10$ pour être payée.

Conclusion : le nombre de livres vendus reste très petit, mais stable. Je suis plutôt étonnée de voir que je continue de vendre environ 8 livres par mois, j'aurais vraiment cru que les ventes seraient tombées à zéro, avec le temps. Bien sûr, à ce rythme là, je vais gagner 20€/an, ce qui n'est pas très intéressant financièrement parlant. Mais j'ai choisi des livres courts, qui ne se vendent qu'à 1€, il est donc normal que je ne touche que très peu dessus. 
Je n'ai plus le temps en ce moment de traduire pour BC, j'ai beaucoup trop de travail rémunéré normalement. Mais si les affaires devaient retomber et que j'avais de nouveau une période de creux, je n'hésiterais pas à retenter le coup.

mercredi 11 mai 2016

Monthly sales report de janvier, Royalty statement de mars et avril

Mon dernier Monthly Sales Report :

Janvier 2016 : 8 livres vendus

Mes derniers Royalty Statements :

Mars 2016 (donc pour décembre 2015) : 5 livres vendus, pour un total à toucher de 1,43€
Avril 2016 (donc pour janvier 2016) : 8 livres vendus, pour un total de 2,22€, qui s'ajoutent aux sommes précédentes.

J'ai donc maintenant un total de 3,65$ en attente de paiement, puisque j'avais atteint le seuil de 10$ en mars et qu'ils m'ont été versés, je dois maintenant attendre à nouveau d'atteindre les 10$ pour être payée.

Conclusion : je ne sais pas pourquoi je n'ai pas encore reçu mon MSR de février, il me semble qu'il y a du retard (mais avec toutes ces échéances différentes, je m'y perds complètement, donc je me trompe peut-être. Sincèrement, ce système est vraiment compliqué à ce niveau-là, ça ne me plait pas du tout). Cela dit, je trouve intéressant de voir que les ventes restent stables et que je continue de vendre entre 5 et 10 livres par mois. Bien sûr, dans mon cas ce sont des cacahuètes, mais on aurait pu penser qu'après un mois ou deux, les livres ne se vendraient plus du tout. Au final, ils continuent de vendre autant d'exemplaires en moyenne. Ce qui ne veut pas dire que si on vend 100 exemplaires le premier mois, on continuera d'en vendre 100 tous les mois... Peut-être que là aussi, ça retombera à 5-10 par mois. Bref, j'essaye de faire des statistiques, mais ce n'est pas très concluant ;-)

Sinon, je constate aussi que les MSR et les RS concordent.

Témoignage négatif d'une traductrice

Je voulais partager avec vous ce témoignage d'une autre traductrice pour Babelcube (il est dans les commentaires, mais pour ceux qui l'auraient raté)

"En ce qui me concerne je crains que Babelcube soit une pure arnaque. J'ai traduit 3 livres de recettes du même auteur. Mon offre et les 10 premières pages ont été acceptées à la vitesse de l'éclair. Depuis la livraison des traductions complètes, plus aucun signe de vie. L'assistance de Babelcube m'a dit avoir envoyé une relance et d'attendre 2 semaines. Ca fait presque un mois et maintenant l'assistance ne répond plus non plus. Voilà, 30 000 mots de traduction pour rien. Je suis dégoûtée."

Je pense qu'il est important d'en tirer quelques "leçons" :

Malheureusement, il semble donc que certains auteurs "disparaissent". (Je me demande d'ailleurs ce qui se produit si l'auteur a un accident, je ne sais pas ce qui est prévu dans ce cas...) Il vaut peut-être mieux éviter de traduire en même temps plusieurs ouvrages pour un même auteur, si on n'a pas encore eu une expérience positive avec celui-ci. Cela dit, je pense que si l'auteur ignore vos demandes via la plateforme, la meilleure solution est de le contacter ailleurs (via son site, sa page Facebook, etc.) Je commencerais par le contacter en privé - il se peut que pour une raison ou une autre, il n'ait pas vu vos messages sur BC, mieux vaut donc commencer gentiment. S'il continue de vous ignorer, je n'hésiterais pas à en parler publiquement sur ses pages. C'est un manque de respect, et ça doit être signalé.

Petite remarque : il en va de même dans l'autre sens. J'ai déjà lu le témoignage d'un auteur qui expliquait avoir accepté une demande de traduction, puis les 10 premières pages, puis le traducteur n'avait jamais envoyé la suite et n'avait plus donné de signe de vie - pourtant, le traducteur en question était actif sur sa page Facebook, il n'était donc visiblement pas mort.

Il est probable que certains s'inscrivent sur la plateforme puis se découragent et la quittent, sans prendre la peine de prévenir la personne avec qui ils étaient en contact. C'est une pratique vraiment irrespectueuse et due malheureusement au fait que les protagonistes sont en grande majorité des amateurs.

Cela dit, je ne pense pas que BC soit en cause dans ce genre de cas. Au final, ça ne leur rapporte rien puisque si le livre n'est pas publié, ils ne touchent rien non plus, et au contraire ça les décrédibilise. Je vous conseille donc, en cas de soucis, d'insister auprès de l'assistance de BC. Ils ne sont que 2 ou 3 à s'occuper du site, si je ne me trompe pas, ils peuvent donc parfois mettre du temps à répondre. Mais si vous leur envoyez un mail gentil, en expliquant la situation et en leur montrant à quel point c'est négatif non seulement pour vous mais aussi pour leur image, je suis sûre qu'ils tenteront ce qu'ils peuvent pour résoudre le problème, dans la mesure de leurs moyens.

lundi 28 mars 2016

Les traducteurs de Babelcube, une concurrence déloyale pour les "véritables" traducteurs littéraires?

Selon moi, dire que le système de traduction proposé par Babelcube constitue une concurrence déloyale pour les traducteurs littéraires et que cela tue le métier ("pourquoi les éditeurs iraient payer des traducteurs si certains acceptent de travailler pour des cacahuètes sur BC") n'est pas tout à fait vrai.

On m'a fait remarquer que les fansubs avaient porté préjudice au marché du sous-titrage et que certains clients (y compris de grosses boîtes) se servaient de ce prétexte pour tenter de brader les tarifs. Babelcube pourrait, de même, donner de mauvaises idées à certains éditeurs peu consciencieux et désireux d'obtenir le meilleur prix, au détriment peut-être de la qualité. C'est sans doute vrai, et ce serait vraiment triste, je suis la première à le regretter.

Après, faut-il généraliser? Certains clients tenteront toujours de réduire les coûts, en faisant par exemple relire une traduction faite par Google Translate pour ne payer qu'un tarif de révision et non de traduction (au traducteur de refuser et d'expliquer au client qu'il n'a pas l'intention de se laisser prendre pour une prune), ou de demander à la secrétaire/au stagiaire en marketing ou autre de traduire son texte pour ensuite le faire relire, etc... Avec ou sans Babelcube, les dérives existeront malheureusement toujours. Mais les clients qui en ont les moyens préféreront en général payer le prix plein pour avoir un travail de qualité.

À entendre certains discours, il semblerait que proposer un tarif bas va forcément casser le marché, comme si le prix était le seul facteur décisif. N'oublions pas que dans la plupart des secteurs, la concurrence existe et c'est normal. Mais l'existence de Volkswagen n'empêche pas celle de Porsche, et quelqu'un qui aime Louis Vuitton et a les moyens de se le permettre n'ira pas s'habiller chez H&M juste pour économiser quelques euros. De même, J.K. Rowling (oui, je donne toujours le même exemple, je sais) ne prendra pas le risque d'engager n'importe quel traducteur juste pour économiser quelques sous, au risque de voir son livre devenir la risée des lecteurs... Personnellement, je n'ai pas peur des traducteurs qui proposent un tarif inférieur au mien. Si je devais engager un avocat, un graphiste ou un comptable, je n'irais pas forcément engager le moins cher. Je regarderais le profil, les compétences, les projets, la rapidité de réponse, etc.

J'aimerais enfin rappeler que BC s'adresse à un marché précis: celui de l'autoédition. Je pense que comparer les conditions de travail des traducteurs sur BC à celles des "véritables" traducteurs littéraires revient à faire un mauvais calcul. Ce serait comme comparer les conditions de travail d'un auteur autopublié et celles de Marc Levy (allez, on varie). Il s'agit ici d'un loisir, d'un tremplin, avec peut-être des gains à la clé... Bref, il s'agit d'une forme d'autopublication pour les traducteurs littéraires, si on veut.

On m'a également dit qu'il serait mieux d'élever les tarifs des auteurs à ceux des traducteurs, plutôt que faire l'inverse. Encore une fois, c'est sans doute vrai dans le milieu de l'édition traditionnelle, où les auteurs devraient être mieux payés, mais dans le milieu de l'autoédition, je vois mal comment cela serait réalisable... Si Marcel Dupont souhaite autopublier son livre sur Amazon, qui va lui assurer un revenu "raisonnable"? Pour que quelqu'un accepte de lui payer cette somme, il faudrait que cette personne soit assurée d'en tirer un profit plus grand, pour rentrer dans ses frais. C'est donc réalisable avec un auteur à succès, mais pas forcément avec Marcel Dupont. Marcel Dupont accepte donc d'écrire un livre et de le publier seul dans l'espoir de toucher un public et de l'argent, sans garantie de succès. Si ça marche, tant mieux. Sinon, il aura essayé et n'aura pas de regrets. Et il en va de même pour Sarah Smith qui décide de traduire le livre de Marcel Dupont sur BC. Ni Marcel ni Sarah ne portent préjudice aux grands auteurs et traducteurs, ils tentent juste leur chance de leur côté, avec leurs moyens, et en prenant des risques mesurés.

Pardon pour ce long article qui part un peu dans tous les sens. J'ai tendance à comparer des éléments qui ne sont pas toujours comparables, et mes exemples peuvent sembler farfelus... J'espère que cela vous aura aidé à comprendre un peu mieux mon point de vue. Si ça vous a juste embrouillé... Désolée! ;-)

dimanche 27 mars 2016

Babelcube, les critiques : la suite

Ces derniers jours, le concept de Babelcube a suscité de nombreuses réactions sur Twitter. Je trouve le débat passionnant mais il est difficile de bien s'exprimer sur Twitter ; en 140 caractères, argumenter n'est pas toujours évident.

J'ai donc décidé d'écrire un nouvel article au sujet des critiques de Babelcube, qui fait écho au premier (à lire ici). Encore une fois, mon but n'est pas de promouvoir Babelcube. J'ai moi-même été contre au départ, puis j'ai testé le site et mon avis est aujourd'hui plutôt neutre : la plateforme a des bons et des mauvais aspects. Je ne suis donc dans l'absolu ni pour, ni contre - mais je trouve en revanche dommage que le concept soit à ce point descendu en flèche par de nombreux traducteurs.

1) La rémunération

Les traducteurs ne sont rémunérés qu'en fonction des ventes, et ils n'ont donc pas de revenu assuré. Le traducteur prend le risque de travailler pour des cacahuètes. Je l'ai déjà dit, pour moi, la situation équivaut à celle de l'auteur autoédité : lui non plus ne sait pas si son livre fonctionnera et il prend également le risque de travailler pour rien - si ce n'est pour le plaisir de voir son livre publié et de savoir qu'il aura touché deux ou trois lecteurs.

Je trouve étrange que d'un côté on se batte pour que le traducteur jouisse de la même reconnaissance que l'auteur ("il s'agit d'une œuvre de création, il faut que le nom du traducteur apparaisse sur la couverture, il faut citer le traducteur autant que l'auteur quand le livre reçoit un prix, etc.") mais qu'en même temps, on refuse de prendre les mêmes risques que les auteurs. Qu'un auteur doive passer par la case revenus modestes voire nuls pour son premier livre, c'est une chose ; mais que le traducteur en fasse de même, ça ne va pas ? Le traducteur ne devrait traduire que des livres à succès pour lesquels il est sûr de toucher un revenu fixe ? Pourtant, aucun auteur ne s'est lancé en étant sûr à 100% de réussir... Où est l'égalité, ici?

Enfin, il faut bien comprendre que les traducteurs qui décident de passer par BC le font de leur plein gré et qu'ils sont conscients que l'aspect financier ne suivra peut-être pas. Donc, qu'on ne veuille pas prendre ce risque, je le respecte tout à fait ; mais qu'on critique ceux qui souhaitent le prendre, je ne le comprends pas.

2) L'éthique/le respect du métier

On ne s'improvise pas traducteur littéraire ; or, sur cette plateforme, n'importe qui peut tenter sa chance, au risque de produire un résultat médiocre. Je suis entièrement d'accord. Mais quand on me dit que cela porte préjudice au métier de traducteur littéraire, au respect de la profession, etc... Là, je ne suis plus du même avis.

Premièrement, c'est un risque que l'auteur et le traducteur sont prêts à prendre, à tort ou à raison. Ça peut fonctionner, ça peut échouer, l'expérience seule le dira. Mais faut-il limiter les traductions littéraires à l'élite? Une traduction pro coûte cher ; un petit auteur indépendant n'en a clairement pas les moyens. Cela voudrait donc dire que seuls les auteurs à succès auraient le droit de se voir traduits? Parce que, soyons honnête : Babelcube ne tue pas le métier, le site n'enlève pas de projets aux "véritables" traducteurs littéraires. Les grands auteurs qui payent préféreront toujours se tourner vers des pros, c'est évident. Sans Babelcube, il n'y aura pas plus de travail rémunéré pour les traducteurs littéraires, puisque les auteurs qui utilisent BC décideront simplement de ne pas traduire leur livre, faute de moyens.

Encore une fois, la situation est selon moi proche de celle des auteurs autoédités. Un livre autopublié sur Amazon par exemple n'aura certainement pas un rendu aussi professionnel qu'avec une maison d'édition, il y aura peut-être des typos à cause de l'absence de relecteur, la mise en page ne sera peut-être pas parfaite, la promotion sera forcément moins bonne... Mais l'augmentation du nombre d'auteurs autoédités a-t-elle porté préjudice aux grands auteurs? Lit-on moins J.K. Rowling sous prétexte que Charles Boudin a publié son bouquin?

3) La plateforme est une arnaque

Pourquoi ne pas travailler directement avec les auteurs plutôt que passer par la plateforme, qui prend une commission, quelle arnaque? Effectivement, c'est une possibilité. Cependant, n'oublions pas que l'inscription est gratuite ; la plateforme prend une commission sur les ventes... Exactement comme le traducteur et l'auteur. Si la plateforme s'accordait les revenus des 100 premières ventes par exemple, je serais d'accord de dire qu'il s'agit d'une arnaque. Si l'inscription était payante, de même. Mais là, la plateforme offre un service (mise en relation d'auteurs/traducteurs, publication du livre sur plusieurs sites de vente, etc.) et court le même risque que nous : si le livre ne se vend pas, elle aura elle aussi travaillé pour rien. C'est le même concept que des sites comme Booking, Weekendesk... : ils centralisent plusieurs offres pour le visiteur, qui gagne ainsi du temps, et en contrepartie ils prennent une commission sur les ventes. Je ne trouve pas cela scandaleux puisqu'en effet, rien n'empêche de contacter de son côté les auteurs pour leur proposer de traduire leur livre en échange d'une commission sur les ventes - personnellement, je préfère le faire via BC, c'est plus simple, mais le choix existe.

CONCLUSION
Jamais il ne me viendrait à l'idée de parler de Babelcube à des traducteurs littéraires implantés. Je me doute que le concept ne les attirera pas, de même qu'il n'intéressera pas de grands auteurs qui ont les moyens de s'offrir une traduction professionnelle et de s'assurer un travail de qualité. En revanche, de nombreux traducteurs débutants m'ont contactée pour m'en parler avec enthousiasme : ils étaient heureux d'avoir une opportunité de traduire des livres, même si ce n'était pas du Shakespeare, et même si ce ne serait peut-être pas (beaucoup) rémunéré. Peut-être que leur traduction ne sera pas parfaite, peut-être qu'il y aura des fautes. Peut-être également que le livre qu'ils traduiront ne sera lui-même pas génial : l'auteur aura peut-être lui-même fourni un travail amateur. Tout ça ne tue pas le métier d'auteur ou de traducteur, selon moi. Je serais toutefois sincèrement ravie d'entendre vos autres critiques (négatives ou positives), n'hésitez surtout pas, c'est un débat fort intéressant :-)

jeudi 24 mars 2016

De novembre à février

Je ne vous ai plus donné de nouvelles depuis quelques temps, je m'en excuse.

Voici un petit récapitulatif de mes derniers Monthly Sales Report :

Novembre 2015 : 14 livres vendus
Décembre 2015 : 5 livres vendus


Mes Royalty Statements :

Janvier 2016 (donc pour octobre 2015) : 17 livres vendus, pour un total à toucher de 4,68€, qui viennent s'ajouter aux 1,33€ des ventes de septembre.
Février 2016 (donc pour novembre 2015) : 14 livres vendus, pour un total de 4,12€, qui s'ajoutent aux sommes précédentes.

Si l'on compare les Royalty Statement et les Monthly Sales Report, les nombres concordent (j'ai bien vendu 17 livres en octobre et 14 en novembre).

J'ai donc enfin perçu les 10€ minimum pour être payée, et Babelcube m'a versé mon dû via Paypal le 10 mars (moins 2% que Paypal prend).

Enfin, sachez que j'ai été débordée par mon "vrai" travail de traductrice (sans compter que je n'ai pas encore reçu de réponse des deux livres auxquels j'ai fait une offre) et que je n'ai donc plus traduit de livres depuis les premiers ; je ne les ai plus vraiment promus non plus.

Les délais de réponse

Comme je vous l'ai déjà dit, lorsqu'un livre vous intéresse, vous devez faire une offre auprès de l'auteur et attendre qu'il l'accepte. Plusieurs d'entre vous m'ont déjà demandé combien de temps il fallait attendre cette fameuse réponse de l'auteur...

Malheureusement, il n'y a pas vraiment de réponse à cette question, ça dépend de chacun. Pour mes premiers livres, j'ai eu de la chance et mon offre a été acceptée en moins d'une semaine. Pour mes dernières candidatures, ça fait plusieurs mois que j'attends et je n'ai aucune nouvelle.

En tant que traductrice, il m'arrive de recevoir des propositions de la part d'auteur. Deux possibilités : soit je reçois uniquement un lien vers la page du livre et un mail "L'auteur XXX vous suggère de traduire son livre YYY", soit je reçois également un autre mail avec le message privé de l'auteur. Si je reçois un message privé de l'auteur et que je décide de refuser l'offre, je le contacte pour lui expliquer pourquoi. Si je ne reçois pas de message, en général je me contente de refuser l'offre sans envoyer de mail à l'auteur - mais dans ce cas, je ne suis pas sûre qu'il sache que j'ai refusé son offre. Si ça se trouve, il attend lui aussi en vain une réponse qui ne vient pas.

Que faire, alors ? Selon moi, le mieux est d'envoyer un message privé à l'auteur en plus de votre proposition, ainsi il sera peut-être plus tenté de répondre. Vous pouvez également renvoyer un mail si, après un délai raisonnable, vous n'avez pas reçu de réponse - ce qui peut être utile en cas d'oubli de la part de l'auteur.

jeudi 14 janvier 2016

Petit "calendrier" récapitulatif

Puisque les dates des différentes actions sont difficiles à retenir/comprendre/analyser... Je me suis dit qu'un petit récapitulatif des périodes d'attente pourrait être le bienvenu.

Je vais prendre ma situation, pour changer un peu ;)

Première traduction publiée au mois de septembre

Rapport mensuel des ventes reçu le 02 décembre (soit +- 2 mois après)

Royalty statement reçu le 07 janvier (soit +- 3 mois après)

Le paiement suit le royalty statement, il arrive donc 3 mois après la première publication.

Conclusion : il faut être patient au début et attendre deux mois avant de savoir combien de ventes vous avez faits, puis encore un mois avant d'être payé.



jeudi 7 janvier 2016

Des math, des math et encore des math!

Parlons encore d'argent. Je vais prendre un exemple précis tiré de mon expérience, pour faciliter les choses.

L'un des livres que j'ai traduits se vend à 0.96$ sur Amazon. Dans mon rapport mensuel, il est indiqué 0.33$ dans la colonne Royalty. Dans mon Royalty Statement, il est indiqué que je touche 55% de ce montant, soit 0.18$.

Conclusion : sur un livre qui se vend à 0.96$, le montant qui me revient s'élève à 0.18$, soit environ 15-20% si mes calculs sont exacts (mais vous connaissez mes talents en math). Autrement dit, lorsque vous voyez sur Babelcube que vous touchez 55% des droits d'auteur, il faut bien comprendre qu'il ne suffit pas de prendre le prix de vente du livre pour savoir combien vous toucherez ; il faut d'abord enlever la part de la plateforme de vente (Amazon, Tolino etc).

(Attention, précision : je ne suis absolument pas en train de dire que Babelcube nous ment ou nous arnaque, je souhaite simplement vous prévenir pour éviter les éventuels malentendus. Je n'avais personnellement pas compris le système jusqu'à recevoir les différents décomptes, je pensais donc qu'une petite explication ne serait pas superflue.)

Rapport mensuel VS Royalty Statement

Bonjour à tous!

Dans mes deux articles précédents, je vous parlais des rapports mensuels des ventes, qui arrivent 3 mois après les ventes concernées (donc début décembre, on reçoit le rapport pour les ventes effectuées en septembre).

Je vais maintenant vous parler du Royalty Statement, qui arrive un mois après le rapport mensuel (autrement dit, on reçoit début janvier le Royalty Statement lié au rapport mensuel de décembre, qui couvre la période de septembre... Vous suivez? Perso, j'avoue être un peu perdue!)

J'ai donc reçu mon premier Royalty Statement ce mois-ci. Pour le mois de septembre, vous vous en souvenez, j'avais vendu 5 livres, pour un total d'environ 2€ et des poussières - ça, c'est ce que me disait le rapport mensuel. Le Royalty Statement reprend les ventes pour chaque livre et calcule combien vous allez toucher (en fonction des tranches reprises sur le site de Babeblcube). Ainsi, pour le mois de septembre, sur ces +- 2€, je touche en fait 1,33€ (soit 55%, puisque je suis dans la tranche 0-2000€).

Je trouve le système un peu compliqué - je ne comprends pas pourquoi on ne reçoit pas le Royalty Statement en même temps que le rapport mensuel, puisque l'un est simplement le résultat d'un calcul basé sur l'autre... 

Conclusion : le rapport mensuel vous dit combien de livres vous avez vendus ; pour savoir ce que vous allez toucher, vous devez attendre le Royalty Statement. N'oubliez pas également qu'en dessous de 10€, vous ne toucherez rien - ce qui est normal.


mardi 5 janvier 2016

Mon deuxième monthly sales report (octobre 2015)

Bonjour à tous et BONNE ANNÉE !

Mon deuxième rapport mensuel (celui d'octobre donc, pour ceux qui suivent!) est arrivé aujourd'hui (05/01/2015, un peu de retard à cause des fêtes).

Résultat : 17 livres vendus, pour un total de 7,60€. On est toujours loin du million (sans blague) mais tout de même, ça avance un peu. (J'ai fait un peu plus de promotion à partir d'octobre et j'avais plus de livres traduits). Normalement, ça devrait continuer de progresser - certains de mes livres commencent à avoir des évaluations sur quelques sites, ce qui augmente leur visibilité. D'un autre côté, face aux nouveautés, ils ne vont probablement pas faire le poids longtemps, pour petit à petit sombrer dans l'oubli, si je ne continue pas mon travail de pub.

Conclusion : Babelcube continue de ne participer en rien à mon salaire mensuel, mais je ne regrette toujours pas l'expérience, et je suis plutôt contente de la bonne surprise de ce rapport mensuel - j'ai vendu trois fois plus qu'en septembre, après tout :D 

mercredi 2 décembre 2015

Mon premier monthly sales report (septembre 2015)

Je vous l'avais promis, voici mon nouvel article suite à mon premier rapport mensuel des ventes. Ce rapport sorti aujourd'hui (2/12/2015) me donne le nombre de ventes totales pour le mois de septembre (donc il faut être patient et attendre 3 mois).

Il se présente sous la forme d'un fichier Excell avec plusieurs colonnes (nom du livre, nom du site où il a été acheté, devise dans laquelle il a été acheté, montant qui me revient, etc).

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas fameux pour moi : je n'ai vendu que 5 livres au total, le moins cher m'a rapporté 0.36$ et le plus cher, 0.56€.

D'un autre côté, j'ai commencé en septembre (je ne me souviens plus des dates, mais il est fort probable que le premier livre soit sorti dans le milieu du mois, donc ce ne sont pas les ventes pour un mois complet) et je n'ai pas fait énormément de promotion au début. Je sais que j'ai vendu plus de livres les mois suivants - même si on reste loin des centaines d'exemplaires! N'oublions pas non plus que je n'ai traduit que de petits livres qui se vendent tous à moins d'1€ ; il est donc normal que je ne touche que 0.30-0.50€/livre. Si vous choisissez un livre plus long qui se vend à 10 ou 20€, vous pouvez bien sûr gagner plus.

Conclusion :

Je ne fais que partager mon expérience personnelle pour vous donner une idée, pas un aperçu universel. Comme vous l'avez vu dans les témoignages, certains gagnent plusieurs centaines d'euros grâce à leurs livres, tout dépend du sujet, du prix de vente, de la promotion etc. Personnellement, je ne regrette pas d'avoir tenté l'aventure et j'ai même postulé pour un nouveau livre (un peu plus long cette fois), peu importe que je touche 1€ ou 100€, ce sont des projets qui me plaisent vraiment :-)

mardi 6 octobre 2015

Problème Babelcube : le décompte des ventes

Petit article pour vous faire part d'un problème avec Babelcube, que moi-même et plusieurs autres auteurs/traducteurs Babelcube avons rencontré : sur Amazon, les ventes semblent bien se porter... Mais sur le tableau des ventes de Babelcube, aucune vente pour Amazon n'est comptabilisée.

Je leur ai envoyé un mail pour avoir plus de nouvelles. Ils m'ont répondu que les daily sales report n'étaient pas toujours précis, et que la seule chose à faire était d'attendre le monthly sales report (que j'ai reçu depuis, et effectivement quelques ventes Amazon sont apparues alors qu'elles n'étaient pas indiquées dans les daily report).

Ils m'ont également dit qu'ils ne créaient pas les monthly report, qu'ils se contentaient d'exporter ceux qu'ils reçoivent des différentes plateformes (Amazon et autres).

Enfin, j'ai discuté avec une amie qui bosse dans le milieu de l'édition numérique et qui m'a confirmé qu'il ne fallait pas se fier à 100% au Amazon Best Rank ; c'est un indicateur (si on est 150 000e, ça prouve que des ventes ont été faites, mais il est tout à fait possible d'avoir fait très peu de ventes et d'être malgré tout "bien" classé (pas 1er, hein) )

Bref, on ne sait rien faire de plus qu'accepter les rapports, puisqu'il n'y a aucun moyen de vérification de notre côté :-)

mardi 29 septembre 2015

Outil pour calculer les ventes sur Amazon

Bonjour à tous!

Petit article pour partager avec vous un outil que je viens de découvrir grâce à un post sur un groupe Facebook. Ce petit outil tout simple vous permet de vous faire une idée des ventes des livres selon le best seller rank d'Amazon.

Dans mon article "Quel livre choisir", j'avais déjà partagé un tableau qui permettait de se faire une idée assez large (j'ai vérifié, les chiffres concordent entre le tableau et l'outil dont je vous parle ici, ouf!), mais ce site permet de se faire une idée encore plus précise.

Vous pouvez donc l'utiliser de deux manières: pour vérifier les ventes du livre que vous allez traduire ou pour vérifier les ventes du livre que vous avez traduit. Babelcube propose en effet un tableau de bord des ventes, censé vous montrer les ventes de vos livres au jour le jour, mais d'après mon expérience personnelle, ce n'est pas très précis ...

Voici donc le site ; le fonctionnement est très simple : vous tapez le nombre du best seller rank d'Amazon (voir image) et vous cliquez sur "click here" (sans blague) pour obtenir les résultats.



L'exemple que je vous donne ici est celui de "Courir, courir, courir", une de mes traductions pour Henry Osal, qui d'après ce site se vendrait donc pour l'instant à environ 10 livres par jour. Je vous dirai si c'est vrai dès que j'en saurai plus :)

lundi 28 septembre 2015

Témoignage de Camille, traductrice pour Babelcube

1) Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Camille, traductrice indépendante depuis fin février 2015, mais réellement en activité depuis cet été (l’administratif n’aidant pas…). J’ai une licence de journalisme et un master spécialisé dans l’édition, je me suis formée tant bien que mal à la traduction par mon amour des langues et la persévérance (beaucoup !). Je suis sur Babelcube depuis un peu plus d’un an, c’est par là d’ailleurs que je me suis lancée dans la traduction.

2) Quels sont, selon vous, les avantages principaux de Babelcube ?

 Babelcube permet d’être en contact très facilement avec les auteurs et donc de choisir très rapidement et d’entamer une collaboration. Il y a également un très grand choix de livres et de registres, ce qui permet de ne pas se lasser du site.

3) Quels sont, selon vous, les inconvénients principaux de Babelcube ?

L’inconvénient principal serait le manque de professionnalisme des différents protagonistes. Je ne pouvais pas moi-même me qualifier de professionnelle lorsque j’ai fait mes premiers pas sur ce site, bien que je sois une obsédée de l’orthographe et ma formation journalistique, je n’étais pas une traductrice professionnelle. En parcourant d’autres profils, on s’aperçoit que je ne suis pas la seule. La pierre n’est pas à jeter uniquement aux traducteurs cependant, les auteurs également ne savent pas toujours rester à leur place – pour moi un auteur écrit, un traducteur traduit, et un relecteur relit, on ne change pas de rôle comme de chemise ! J’ai fini la traduction d’un livre en juin dernier ; l'auteur est une américaine/française et elle a relu et corrigé elle-même la traduction, puis le livre a été publié. Par curiosité, j'ai jeté de nouveau un coup d'œil et c'était truffé de fautes et de tournures de phrases incompréhensibles, j'ai repassé une semaine à tout re-corriger. Par la suite, il y a eu des échanges de mails pour republier la nouvelle version etc. Pour finir j'ai dit qu'on pouvait laisser sa version mais que je retirerai mon nom dans ce cas... Je n’ai toujours pas de retour jusqu’à maintenant, alors je ne fais pas de publicité – comme prévu – pour ce livre alors que mon nom y est rattaché.

4) Faites vous beaucoup de promotion pour les livres traduits via BC ? Si oui, comment ?

Je fais peu de promotion pour les livres que j’ai traduit, je publie un ou deux posts sur ma page Facebook et éventuellement je m’incruste sur la page de mon frère, mais ça s’arrête là. J’ai remarqué qu’ensuite des amis reprennent le post mais c’est toute la publicité qui est faite à mon échelle.

5) Financièrement, que vous a rapporté Babelcube ?

Certains livres m’ont rapporté plus que d’autres, celui qui a le mieux marché m’a rapporté environ 500€ le premier mois (sachant que les premières sommes arrivent 3 mois après publication du livre) puis c’est descendu petit à petit 300€, 150€, etc. Aujourd’hui, c’est environ 50-60€/mois. A savoir que les ventes redescendent assez vite, si ce n’est pas le nouveau Harry Potter, le livre reste dans le Top 3 mois peut-être. D’autres livres ne m’ont rapporté en revanche qu’un euro les premiers mois…